Debout, seule, je rêve...
Je l'avais dit, je devais vous présenter des poèmes que j'avais écrit mais là, tout à coup, je me sens intimidée de dévoiler les états d'âmes de mon coeur. Je me lance mais je suis pas rassurée...
Debout, seule, je rêve
Des doigts glacials m'enlacent
Une ombre noire, étouffante m'enveloppe et glisse
Sur ma peau. Je crie. Personne sur la grève
Elle me tire, je ne fais rien,
Je me sens bien...
J'étais dans une cage dorée,
Elle m'a délivré. Je la remercie,
Elle me sauve d'un ennui infini.
Je ne pars plus, je vais rester.
Une lueur au loin, je la connais,
Je m'approche... Toi enfin! Je renais
Merci Ô toi, ombre effrayante
Je l'ai rejoins pour toujours,
Je ne le quitterai pas un seul jour.
La joie, visible dans ses yeux, est ennivrante
Je ne te lâche plus,
Je ne te perds plus.
Il s'agit d'un de mes premiers poèmes, écrit il y a plusieurs années, en Normandie, assise sur des rochers, à contempler le soleil plongé dans les eaux glaciales de la Manche. Mes poèmes ont la fâcheuse tendance de ne pas être très joyeux puisque que Mère Inspiration accepte de venir me voir quand mon moral est au plus bas. Le bonheur ne permet pas d'écrire, assez tordu vous ne trouvez pas?